☞ Chacun a sa place, à Durmstrang, selon son origine et la pureté de son sang. Quelle est la vôtre ? Sérieusement ? Se pourrait-il que les œillades méprisantes et les insultes qui fusent à tout va n'aient pas suffi ? Et, bien que le nom de Dorokhine ait, depuis quelques années, perdu de son influence, il demeure néanmoins inscrit dans les illustres familles de sorciers bulgares. Ainsi, pour ceux qui n'auraient pas saisi, le sang de Czarina est tout ce qu'il y a de plus pur. Chez elle, on prône l'idéologie du sang et les sorciers à ascendance moldue sont délibérément méprisés, considérés comme une vermine à éradiquer. Et il ne viendrait pas même à l'esprit de Czarina d'un jour remettre en question toutes ces certitudes et idéaux qu'on lui a inculqué depuis sa naissance. Il en va ainsi : elle rabaisse autant les nés-moldus qu'elle rappelle avec supériorité son statut de sang pure.

☞ Que pensez vous de la présence des nés moldus entre les murs de l'Institut ? Un sujet sur lequel il vaut mieux éviter de la lancer, sous peine de voir un débat particulièrement violent éclater. Les Dorokhine, étant ce qu'on peut qualifier de conservateurs, ont fait partie des premiers à s'indigner avec véhémence à l'annonce de la très prochaine intégration des nés-moldus au sein de Durmstrang. Tout ce prestige, cette fierté d'assurer que l'Institut ne formait que l'élite des sorciers ; cette si belle réputation, est vouée à sombrer dans l'oubli. Car ces sangs-de-bourbe, pareils à de la vermine, risquent fortement de salir toute la respectabilité de l'Institut. Et, aux yeux de Czarina, rien que cela est impardonnable. Ils sont en train de porter préjudice à son école et, par conséquent, ils vont payer.

☞ Quelle place accordez vous à vos études ? Si Czarina devait faire une liste de ses priorités, elle placerait ses études en tête de liste ; son ambition exacerbée et son perfectionnisme ne font que la pousser à aspirer à un avenir prometteur. Qu'importe la future profession, tous les moyens sont bons pour assouvir son désir de réussite et celui d'enfin rendre aux Dorokhine leur prestige d'antan. Ainsi, elle travaille généralement ses leçons avec acharnement, bien qu'il lui arrive aussi de se reposer sur ses lauriers lorsque l'envie de s'attarder sur ses devoirs n'y est pas. Capricieuse de nature, certaines matières sont délaissées au profit d'autres, sous l'unique prétexte que le professeur ou la dernière leçon étudiée ne lui plait pas. De ce fait, elle favorise plutôt les arts obscurs, l'alchimie et le sport ; tandis qu'elle n'écoute que d'une oreille distraite les préceptes d'histoire de la magie ou de botanique, par exemple. Néanmoins, ses professeurs sont loin de déplorer de quelconques résultats médiocres de la part de Czarina qui a plutôt l'habitude de briller en cours pour son intelligence lorsqu'elle ne se consacre pas entièrement à son insolence.

☞ Quels sont vos projets pour le futur ? À première vue, un poste haut-placé au Ministère, sans doute dans la coopération magique ; en relation avec la Grande-Bretagne, cela pourrait s'avérer intéressant – et simple puisqu'elle parle couramment la langue –. Peut-être, une de ces femmes d'affaire redoutable, dans le domaine de la finance. Ou bien, si elle écoutait un tantinet son côté artistique, vivre de sa musique car, tout son entourage le sait, Czarina est une véritable virtuose, que ce soit au piano, avec un violon ou même à la harpe. Ce dernier projet d'avenir, bien que le moins terre à terre – et donc celui qui lui correspondrait le moins au premier abord – est cependant celui qui, secrètement, lui laisse un songe rêveur en s'imaginant en train de voyager de pays en pays, simplement pour jouer et se faire écouter. Ce serait l'occasion, aussi, d'assouvir son désir de voyager, son besoin d'aventures. Oui, ce n'est peut-être pas très réaliste, mais nous avons tous besoin de rêver, n'est-ce pas ?

☞ A Durmstrang, l'éducation est stricte et la place accordée au sport est primordiale. Avez-vous des aptitudes sportives dont vous pouvez vous vanter ? Chez les Dorokhine, on prône l'adage d'un esprit sain dans un corps sain. De ce fait, Czarina a du très rapidement jonglé entre les leçons prodiguées par ses professeurs particuliers en attendant d'être en âge pour se rendre à Durmstrang, et les entraînements intensifs pour conserver une endurance à toute épreuve. À huit ans, elle s'est découvert un réel talent pour l'escrime. Une activité qui lui permet parfois de se défouler, d'épancher tous cette colère que, parfois, elle ne peut pas déverser sur un pauvre malchanceux. Depuis qu'elle est scolarisée à Durmstrang, elle a aussi pris goût au tir à l'arc, autre discipline où elle sait faire abstraction de son tempérament un peu trop emporté pour se concentrer avant de tirer sa flèche avec une précision déconcertante. Néanmoins, si Czarina s'avère particulièrement douée dans ces deux sports, elle se montre plus méfiante quant à l'aviron et la natation car, si elle apprécie tout particulièrement les bains de minuit, elle éprouve le besoin de faire comme bon lui semble plutôt que de suivre des directives quelconques de la part de son professeur. Concernant la lutte, son géniteur ayant jugé cette discipline indigne d'une fille de bonne famille, elle ne s'y est jamais essayée et ne l'a jamais regretté. Au fond, tout le monde s'accordera pour dire qu'elle suit à la lettre toutes les règles dictées par son clan : aussi intellectuelle que sportive.